En comparaison avec un
aérateur de surface, un
aérateur immergé fait introduire directement l’air au cœur de la masse liquide. Il est parfaitement adapté pour le traitement des eaux de nature industrielle et des eaux résiduaires urbaines. Certaines variantes fonctionnent uniquement avec adduction d’air, alors que d’autres,
auto-aspirants, n’ont besoin d’aucun apport d’air surpressé.
Les modèles d’aérateurs immergés se différencient en fonction de leurs systèmes immergés :
- Les aérateurs à turbine immergée : Les turbines utilisées sont spécialement conçues pour bien s’adapter en milieu diphasique (eau + air). Elles produisent des bulles de petites à moyennes tailles, en projetant l’air ou le mélange air-eau à grande vitesse. Les modèles les plus performants peuvent être installés à des profondeurs supérieures à 10 m.
- Les aérateurs à diffuseurs de bulles : Ceux-ci offrent un rendement énergétique et une performance d’oxygénation appréciables. En général, ils se placent sur des tubes dans lesquels on introduit de l’air pressurisé. On retrouve une membrane avec des micro-fentes tout autour de ce type d’aérateur.
- Les aérateurs de fond avec moteur immergé : Il s’agit d’un aérateur à haute vitesse rapide et à entrainement direct. Ces appareils sont indiqués pour les bassins particulièrement profonds. Ils disposent d’un moteur électrique submersible placé sur le dessus. Des canaux latéraux, avec ou sans rallonges, se chargent de diffuser le mélange air/eau.
Ce type d'aérateur s’acquiert à un montant qui se situe entre 500 et 3 000 €.
Un aérateur immergé suit le principe de fonctionnement suivant :
- L’appareil apporte de l’oxygène et de l’air directement en profondeur en vue d’améliorer la qualité globale de l’eau.
- Les fines bulles remontent petit à petit à la surface en entraînant avec elles l’eau pauvre en oxygène du fond.
- L’eau se mêle ensuite à l’eau de surface riche en oxygène avant de redescendre vers le fond.