Guide des prix des scanners 3D

Le prix d’un scanner 3D peut aller de 200 € pour des modèles accessibles à plus de 300 000 € pour des systèmes professionnels avancés. Également appelé scanner tridimensionnel, cet équipement permet la numérisation 3D d’objets ou d’environnements afin de générer un nuage de points ou un modèle 3D exploitable. Les critères comme la précision, la résolution, la vitesse de scan, la portée de scan, la technologie de capture influencent directement le coût d’un scanner 3D.

Le prix d’un scanner 3D grande dimension varie entre 75 000 € et 300 000 €. Ces systèmes sont conçus pour les relevés à grande échelle en topographie, en architecture ou pour le bâtiment. Les technologies utilisées incluent le scanner 3D LiDAR, les systèmes à photogrammétrie ou les scanners mobiles SLAM. Ils permettent la génération de maquettes numériques ou de jumeaux numériques pour des projets BIM (Building Information Modeling).

Appelé aussi scanner 3D fixe, scanner 3D de table ou encore scanner 3D statique, le scanner 3D de bureau coûte entre 220 € et 100 000 €. Un modèle de bureau autour de 10 000 € est courant dans l’ingénierie ou la conception assistée par ordinateur (CAO/FAO). Ces équipements sont adaptés à la modélisation 3D de pièces de petite ou moyenne taille. Leurs usages couvrent l’inspection, la duplication d’objet, l’impression 3D ou la création d’un maillage 3D. Ils fonctionnent souvent avec un logiciel de scan 3D permettant l’export CAD aux formats STL, OBJ, IGES, STEP ou DXF.

Un scanner 3D portable ou manuel se situe dans une fourchette de 5 000 € à 20 000 €. Parfois appelés scanner 3D mobile, heldhand, ces appareils offrent une portabilité importante, parfois sous forme de scanner sans fil, facilitant les relevés sur site. Ils sont utilisés pour la rétro-ingénierie, le contrôle dimensionnel, la conception industrielle, l’inspection de pièces mécaniques ou la capture d’objets volumineux.

Un scanner 3D topographique coûte entre 70 000 € et 300 000 €. Ces systèmes de numérisation 3D sont utilisés pour le relevé de terrains, d’infrastructures ou de grandes surfaces. Le prix inclut souvent le logiciel de traitement indispensable à la reconstruction et à l’exploitation des nuages de points. L’application d’un scanner topographique repose sur des technologies comme le LiDAR terrestre, le temps de vol ou la photogrammétrie par drone.

Un scanner 3D industriel coûte entre 1 000 € et 100 000 €. Ces équipements sont utilisés pour l’analyse dimensionnelle, le contrôle qualité, la reconstruction 3D, l’inspection et le suivi de production. Leur précision atteint parfois 0,02 mm grâce à des technologies comme la triangulation laser ou l’impulsion laser. Pour un scanner 3D métrologique, destiné à l’industrie automobile ou à l’aéronautique, le prix varie généralement de 25 000 € à 40 000 €.

Le prix d’un scanner 3D pour architecture se situe entre 10 000 € et 70 000 €. Ces appareils servent aux relevés de bâtiments existants, à la restauration patrimoniale, à la production de maquettes numériques et de jumeaux numériques. Ils permettent d’obtenir une modélisation 3D complète, intégrée dans des logiciels BIM. Leur utilisation concerne la rénovation, la documentation patrimoniale et l’urbanisme.

Un scanner laser 3D fixe coûte entre 10 000 € et 70 000 €. Installés en bureau ou en laboratoire, ces équipements sont conçus pour la numérisation précise d’objets. Ils permettent la capture de petites pièces avec une résolution très fine et trouvent leur place dans la dentisterie, le médical, la joaillerie ou encore l’art. Les données obtenues produisent un maillage exploitable pour l’impression 3D, la duplication d’objet ou la CAO/FAO.

Un scanner laser 3D portable coûte entre 5 000 € et 30 000 €. Cette catégorie utilise la triangulation laser ou le laser bleu pour générer des nuages de points précis. Ces appareils sont employés pour des usages comme la rétro-ingénierie, le contrôle qualité ou le prototypage rapide. Leur ergonomie, leur vitesse de scan et leur compatibilité avec les formats STL, OBJ et IGES en font un choix courant dans les bureaux d’étude et les ateliers de conception assistée par ordinateur.

Le scanner tridimensionnel est utilisé dans de nombreux secteurs :

• En joaillerie, il sert à la conception de bijoux lors du prototypage et du moulage.
• Dans le médical, il permet la réalisation d’implants, de prothèses et d’orthèses.
• Les architectes s’en servent pour la construction, la réhabilitation ou la rénovation grâce à la création de maquettes numériques.

On le retrouve aussi en archéologie pour la reproduction de monuments, mais aussi dans des usages créatifs comme la fabrication de figurines personnalisées. Il est également exploité en rétro-ingénierie pour l’archivage numérique, dans l’industrie pour le contrôle de production, ou encore dans le multimédia pour créer des catalogues, supports pédagogiques et documentations techniques.

Ces multiples applications expliquent la présence de nombreux fournisseurs de scanners 3D. Certains proposent des modèles portables destinés au design, à l’ingénierie ou au contrôle qualité, d’autres commercialisent des équipements fixes adaptés aux laboratoires et aux environnements médicaux. Les distributeurs spécialisés dans le BTP et la topographie offrent quant à eux des solutions LiDAR ou des systèmes compatibles avec le BIM. En complément, les fournisseurs mettent à disposition des logiciels de traitement, des accessoires et parfois des services de formation afin d’assurer une utilisation optimale de l’appareil.