Comment régler un fauteuil de bureau pour éviter les douleurs dorsales ?

Bien régler un fauteuil de bureau permet de limiter les douleurs dorsales. Cette action contribue au bien-être des collaborateurs, surtout si les conditions de travail imposent une position assise pendant de longue période. Un simple ajustement améliore significativement le confort et la productivité, tout en prévenant les troubles musculo-squelettiques.

Le réglage de la hauteur et de la profondeur d’assise d’un fauteuil de bureau aide à éviter les douleurs lombaires et la pression au niveau des jambes.

Pour bien régler la hauteur d’un fauteuil de bureau, il faut commencer par s’asseoir au fond du siège. Le dos doit s’appuyer contre le dossier. Il faut ensuite régler la hauteur de son siège afin que les pieds reposent à plat sur le sol et que le genou forme un angle de 90°.

Une hauteur incorrecte provoque une compression au niveau des cuisses. Cela peut, sur le long-terme, gêner la circulation sanguine. En conséquence, on finit par ressentir des tensions musculaires dans le bas du dos. Et si les pieds pendent, l’utilisation d’une chaise avec repose-pied permet de corriger la posture.

Afin d’ajuster la profondeur de l’assise, il faut s’assurer que l’avant du siège ne touche pas l’arrière des genoux. L’espace idéal entre l’assise et les creux poplités est d’environ de 4 à 5 cm. Cela limite les pressions nerveuses et vasculaires, tout en préservant l’appui des cuisses.

En moyenne, un salarié passe plus de 7 heures par jour en position assise. Cette situation génère une pression importante sur la colonne vertébrale. Un réglage précis du dossier et du soutien lombaire est donc indispensable pour prévenir les douleurs dorsales liées au travail de bureau.

Des études montrent que les TMS représentent 30 % des arrêts de travail. Un fauteuil ergonomique avec soutien lombaire augmente ainsi le confort des collaborateurs et réduit l’absentéisme. Investir dans des sièges réglables protège la santé des équipes tout en améliorant la productivité et la satisfaction au travail

Un dossier réglable en hauteur et en inclinaison préserve la courbure naturelle du dos. Cela limite les tensions musculaires et réduit le risque de lombalgie. Une légère inclinaison vers l’arrière diminue également la pression sur les disques intervertébraux.

Le soutien lombaire d’un siège de bureau doit s’aligner avec le creux du bas du dos. Il existe plusieurs types de soutien lombaire :

• Intégrés : ils sont souvent fixes, mais profilés pour épouser la colonne vertébrale.
• Réglables : ils sont ajustables en hauteur et en profondeur, et confèrent ainsi plus de confort
• Gonflables : ils permettent d’ajuster le niveau de fermeté souhaité suivant les préférences de l’utilisateur.

Un bon réglage des accoudoirs permet de prévenir les douleurs aux épaules, aux trapèzes et au haut du dos. Mal positionnés, ils provoquent des tensions musculaires. Cela peut aussi favoriser les mauvaises postures et augmenter le risque de TMS.

La position des accoudoirs doit permettre de former un angle de 90° entre le bras et l’avant-bras. Cette position soulage les épaules, stabilise la posture et réduit la fatigue musculaire liée à la saisie prolongée sur clavier.

• Accoudoirs 1D : il n’est possible de les régler qu’en hauteur uniquement. Il faut donc éviter que les épaules se lèvent ou s’affaissent.
• Accoudoirs 2D : ils peuvent être réglés en hauteur et en profondeur. Il est donc possible d’avancer ou de reculer ces accoudoirs selon la position du clavier.
• Accoudoirs 3D : en plus du système de réglage en hauteur et en profondeur, ils sont équipés d’un mécanisme de rotation. Un fauteuil de bureau rotatif permet d’aligner en permanence les avant-bras.
• Accoudoirs 4D : ils bénéficient des réglages précédents, auxquels s’ajoute un réglage sur la largeur. Ils s’adaptent ainsi à toutes les morphologies.

L’ajustement du poste de travail est aussi nécessaire pour prévenir les douleurs cervicales et la fatigue visuelle. Il faut notamment régler la position de la têtière, la hauteur d’écran et l’alignement de la tête.

Un fauteuil avec un appui tête permet de soutenir la nuque et prévient les tensions. Elle doit être centrée derrière la tête afin de la placer dans l’alignement de la colonne vertébrale. Ce soutien passif limite les efforts musculaires prolongés et diminue les risques de cervicalgies chroniques.

L’écran doit être à hauteur des yeux, avec le haut de l’écran situé légèrement en dessous du regard, à une distance de 50 à 70 cm. Cela évite de pencher la tête vers l’avant et réduit les tensions cervicales et oculaires.

La tête doit rester droite, sans se projeter vers l’avant, ni s’incliner. Cette posture, couplée à un bon réglage du siège, réduit jusqu’à 54 % des douleurs sur les postes de travail sédentaires, selon certaines études.