Une concession funéraire, à demander auprès de la commune d’inhumation, est d’abord indispensable avant d’entamer la construction d’
un caveau funéraire. Ce qui permet de céder légalement à la famille une parcelle de terrain sur laquelle le caveau sera élaboré.
À noter également que la construction d’un caveau de famille relève notamment des compétences d’un marbrier funéraire, bien que le monument soit généralement conçu
en béton, d’où la résistance accrue de l’architecture contre les variations de température, l’humidité et l’usure.
Il peut ensuite se concevoir :
- En couronnes empilées, comblées par du béton, principalement entre la couronne et le terrassement.
- En monobloc étanche, où le béton est coulé entre la cuve et le terrassement. Son installation s’accompagne souvent d’un système d’épuration agrée par le conseil d’Hygiène Supérieur Publique.
- En préfabriqué, incorporant environ 5 cm de béton entre les dalles préfabriquées et la terre.
Enfin, une fausse-case formant un vide sanitaire permet d’enterrer et de surplomber les différentes cases. La fermeture du caveau de famille, pour sa part, est assurée par une plaque de pierre recouverte généralement de :
Les travaux peuvent durer jusqu’à 3 jours en fonction des conditions climatiques et du nombre de cases prévues. En effet, le temps consacré à la création de caveaux comportant plusieurs cases est plus long pour deux raisons :
- Il est nécessaire de creuser davantage en profondeur dans le sol
- Le béton utilisé prend plusieurs jours à sécher
L’excavation à réaliser coure jusqu’à environ 2 mètres pour un caveau 1 place, et 4 mètres pour un caveau 6 places. Le temps de la construction, la famille peut toutefois décider de mettre son défunt dans un caveau provisoire ou dans une chambre funéraire.