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Le compostage collectif est une pratique de gestion des biodéchets qui s’inscrit dans une dynamique écologique, économique et citoyenne. Depuis 2024, la réglementation française impose aux ménages de trier leurs biodéchets depuis un bio-seau ou un composteur. Notons que les biodéchets représentent environ 30 % du contenu de nos poubelles. L’obligation de compostage vise à réduire les déchets incinérés ou enfouis et à les valoriser sous forme de compost. En plus de permettre aux habitants dépourvus de jardin de participer à la transformation des déchets en ressources utiles, le compostage collectif favorise la création de liens sociaux dans les quartiers ou les immeubles collectifs.
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Comment fonctionne un site de compostage collectif ?
Un site de compostage collectif est conçu pour permettre à plusieurs foyers ou usagers d’un même quartier ou immeuble de gérer ensemble leurs biodéchets.
Il comporte généralement trois types de bacs, à savoir :
- Le bac d’apport dans lequel les participants y vident le contenu de leur bio-seau. Il est conçu pour éviter les nuisances (moucherons, odeurs) grâce à une aération efficace et à un couvercle hermétique.
- Le bac de matière sèche comprenant les matières structurantes pour équilibrer les apports et limiter l’excès d’humidité dans le compost.
- Le bac de maturation pour la transformation finale des biodéchets en compost mûr
Une surface d’environ 10 m² est généralement nécessaire pour installer les bacs et permettre une circulation aisée.
En France, de nombreuses villes comme Bordeaux, Lille, Épinal, Aix-Marseille-Provence ou Besançon ont développé des sites de compostage. Ils sont gérés par des collectivités ou des syndicats de traitement des déchets, comme le SYBERT à Besançon ou le SICOVAD à Épinal.
Quelles sont les étapes du compostage collectif ?
Le compostage collectif repose sur une organisation rigoureuse et des équipements adaptés, à savoir un bio-seau ou un composteur de jardin. Il implique la coopération des utilisateurs et le respect de certaines étapes essentielles pour obtenir un compost de qualité.
Étape 1 : Déposer les biodéchets
Le processus commence par le dépôt des biodéchets dans un bac d’apport, conçu pour recueillir des matières organiques telles que les épluchures, restes de fruits et légumes, marc de café ou coquilles d’œufs. Ces déchets doivent être fragmentés pour accélérer leur décomposition.
Étape 2 : Ajouter des matières structurantes
Chaque apport doit être équilibré par des matières structurantes telles que du broyat végétal, des copeaux de bois ou des feuilles mortes. Ces matières sèches, stockées dans un bac spécifique, préviennent les excès d’humidité et assurent une bonne aération.
Étape 3 : Mélanger et brasser
Pour garantir une décomposition uniforme, il est essentiel de mélanger régulièrement les déchets dans le bio-seau ou le bac de compostage à l’aide d’une griffe. Ce geste favorise l’aération et empêche la stagnation des matières organiques.
Étape 4 : Transfert dans le bac de maturation
Une fois le bac d’apport plein, les matières semi-décomposées sont transférées dans un bac de maturation, où elles reposent pendant plusieurs mois. Cette étape permet au compost de se stabiliser et d’atteindre une qualité optimale.
Étape 5 : Utilisation du compost mûr
Après 6 à 12 mois, le compost mûr, de couleur brune et à l’odeur de sous-bois, est prêt à être tamisé et utilisé. Les utilisateurs peuvent se le répartir ou l’appliquer dans des espaces verts communs.
Quelles sont les règles à respecter pour réussir le compostage collectif ?
Un compostage collectif réussi repose sur quelques principes fondamentaux.
- Diversifier les apports : il est crucial de maintenir un équilibre entre matières humides (épluchures, restes de fruits) et matières sèches (broyat, feuilles mortes) pour éviter les mauvaises odeurs et favoriser une bonne décomposition.
- Surveiller l’humidité : le compost doit être humide comme une éponge essorée. Un compost trop sec ralentit le processus, tandis qu’un excès d’humidité peut entraîner des moisissures et des nuisances olfactives.
- Aérer régulièrement : brasser les déchets régulièrement à l’aide d’une griffe ou d’une tige aératrice favorise l’oxygénation du tas et prévient les fermentations indésirables.
- Respecter les consignes : seuls les déchets biodégradables sont autorisés. Les produits d’origine animale, les plastiques, les matières grasses et les déchets contaminés (mauvaises herbes grainées ou plantes malades) sont interdits.
Comment utiliser le compost obtenu ?
Le compost obtenu peut être utilisé de différentes manières selon les besoins :
- En amendement organique : le compost enrichit naturellement le sol en nutriments et améliore sa structure. Il faut le mélanger avec de la terre pour les plantations ou semis.
- En paillis : en étalant le compost au pied des arbres ou arbustes, le compost agit comme un paillis, limitant l’évaporation de l’eau, freinant la croissance des mauvaises herbes et protégeant le sol des variations de température.
- En terreau : le compost tamisé peut être utilisé comme terreau pour les plantes d’intérieur ou les jardinières. Il faut mélanger une part de compost pour trois parts de terre afin d’obtenir un substrat équilibré.
Participer au compostage collectif : comment faire ?
Documents nécessaires
Pour intégrer un site de compostage collectif, les participants doivent généralement fournir :
- Un formulaire d’inscription précisant leur engagement.
- Une charte de participation, qui définit les règles à respecter sur le site.
- L’accord du propriétaire ou du syndic, si l’installation est prévue en copropriété.
Ces documents assurent une gestion encadrée et une bonne coordination entre les utilisateurs.
Villes proposant des sites de compostage collectif
De nombreuses collectivités ont mis en place des sites de compostage collectif accessibles à leurs habitants. Voici quelques exemples notables :
- Bordeaux Métropole : plus de 100 sites répartis dans les quartiers, disponibles sur inscription auprès de la métropole.
- Lille Métropole : avec plus de 130 sites, cette agglomération propose un accompagnement pour les nouveaux participants.
- Épinal : trois sites au centre-ville fonctionnent selon un système d’accès réservé aux inscrits.
- Aix-Marseille-Provence : les composteurs collectifs sont gratuits pour les résidents dès lors que les critères de participation sont remplis.
- Besançon : Une cinquantaine de chalets gérés par le SYBERT accueillent les habitants pour le dépôt de leurs biodéchets.
Ces sites, situés dans des lieux publics ou des jardins partagés, favorisent la proximité et la convivialité entre les habitants.
FAQ
Le compostage est-il obligatoire depuis 2024 ?
Oui, la loi impose à tous les ménages de trier leurs biodéchets en vue de leur valorisation ou de leur compostage.
Comment obtenir un composteur gratuitement ?
De nombreuses collectivités proposent des composteurs, du matériel de compostage ou des bio-seaux gratuitement ou à tarif réduit. Il convient de contacter la mairie ou le service déchets de la région concernée.
Que mettre dans un bio-seau ?
Le bio-seau accueille des épluchures, restes de fruits et légumes, marc de café, coquilles d’œufs, essuie-tout non imprimé, et fleurs fanées.
Quels sont les inconvénients du compostage ?
Les principaux inconvénients sont les odeurs, les nuisibles (moucherons) et le temps nécessaire à la gestion. Ces problèmes sont évitables grâce à un bon équilibre des apports et une aération régulière.
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