Le puits canadien fonctionne tel
un échangeur air-sol. Cette installation capte l’air extérieur et le fait circuler sous le sol, afin de le rafraîchir ou de le réchauffer. Cela permet de faire l’impasse sur des équipements gourmands en énergies et/ou polluants tels que
les compresseurs frigorifiques qui fonctionnent avec
des fluides frigorigènes.
Un puits canadien se compose en général d’éléments, dont :
- Une borne prise d’air, destinée à capter l’air extérieur et à le propulser à travers les conduits enterrés dans le sol. Elle permet donc au système d’assurer le transfert d’énergie entre les deux espaces tout en maintenant la sécurité de l’installation en empêchant toute intrusion d’insectes dans les différents équipements du puits. Une borne prise d’air coûte environ 500 à 2500 € ;
- Des tubes servants à faciliter la collecte d’énergie. Par principe, ces équipements doivent notamment être enterrés à une profondeur minimale de 60 cm afin de favoriser les échanges calorifiques avec le sol. Ces éléments doivent également être suffisamment solides pour résister à des pressions plus ou moins élevées. Le prix au mètre linéaire d’un tube collecteur, pour sa part, varie entre 15 et 20 € ;
- Un filtre à air, pour retenir les impuretés et les polluants présents dans l’air extérieur, et garantit ainsi la pureté de l’air dans le bâtiment. Son prix se situe aux alentours de 40 à 80 €.
Pour gagner en efficacité,
un système VMC peut aussi être associé au puits canadien. Cet équipement permet de brasser l’air et de favoriser l’extraction de l’air vicié. Il s’agit toutefois d’un matériel complexe dont le prix varie en général
entre 40 et 450 € dans sa version à
simple flux, contre
2 000 à 3 500 euros pour un modèle double flux.