Un pont roulant se monte en général élément par élément. Quel que soit cependant le modèle choisi, le pont, dit poutre, se constitue toujours en premier. Dans le cas d’un modèle simple poutre, par exemple, le pont est formé par un longeron métallique de dimensions dépendant de la capacité de levage de la structure. Le sommier, avec ses galets et son groupe d’entraînement, viendra par la suite se fixer aux deux extrémités du pont. Le chariot, le mécanisme de levage et le mouflage s’assemblent plus tard pour former le bras de levage de votre pont roulant.
Afin de garantir une alimentation électrique permanente du mécanisme de levage, plusieurs profils supports et butées se fixent le long du pont pour former la guirlande de la ligne d’alimentation. Ce qui permet par la même occasion de fixer le coffret électrique de la machine. Une fois cette étape terminée, vous pouvez maintenant commencer les travaux en hauteur.
En hauteur, le chemin de roulement doit être bien attaché à la structure porteuse puisqu’il constitue l’élément qui va supporter le poids total de votre pont et de la charge manutentionnée au moment de la mise en œuvre. Selon le fabricant, le rail peut donc être soudé, boulonné ou fixé à la structure par un dispositif de serrage. Enfin, une grue facilitera la fixation de votre pont sur ses rails de roulement.
À noter toutefois que l’installation d’un pont roulant est fortement réglementée, notamment par la
norme NF EN 15011. Cette norme, applicable aussi bien aux ponts roulants qu’aux
portiques, exige :
- Une étude préalable des besoins et de l’environnement de chantier avant toute mise en place d’un pont roulant
- Un examen d’adéquation entre l’appareil et vos activités
- Des vérifications minutieuses et périodiques de l’appareil, notamment en matière de sécurité