En général, la vidange de la boite de vitesse automatique doit se faire tous les 60 000 km, voire moins dans le cas d’un usage intensif. Pour les véhicules haut de gamme, la vidange peut s’effectuer à 80 000 km, voire à 100 000 km.
Cette opération doit aussi s’effectuer systématiquement à chaque fois qu’une intervention se présente sur différentes parties de l’organe, comme :
En effet, durant ces interventions, des impuretés peuvent tomber dans
l’huile.
Pour déterminer l’état de la boite de vitesse automatique, un prélèvement d’huile suivi d’une analyse visuelle doit s’opérer :
- Une huile rouge ou légèrement brunâtre indique un bon état général. La vidange n’est pas encore nécessaire.
- Une huile fortement brunâtre présentant des particules au toucher, et dégageant une forte odeur indique une usure prononcée des disques de friction. Un diagnostic plus poussé doit être effectué avant de procéder à la vidange complète.
En dehors de la périodicité de vidange et du prélèvement d’huile, certains signes avant-coureurs alertent sur la détérioration de l’huile :
- Difficulté de passage de vitesses au démarrage ou à chaud, signifiant que l’huile perd de viscosité.
- Craquement lors des passages de vitesse, signe que l’huile est trop fluide.
- Les vitesses sautent pendant la conduite traduisant une fuite de l’huile.
- Démarrage à froid difficile, le temps de réaction de passage du point mort à la première vitesse devient long et anormal.
- Une odeur de brulé dans l’habitacle, alertant une insuffisance du niveau de l’huile ou une présence de résidus dans le récipient d’huile.
- La transmission devient bruyante.
- Le véhicule cale sur les pentes raides.
- L’un des témoins d’entretien s’allume sur le tableau de bord.