Les
éthylotests anti-démarrages, couramment appelés
EAD, fonctionnent de manière similaire aux
alcootests électroniques, mais à la différence sont incorporés aux véhicules. De par cette configuration, ils sont à même de bloquer la mise en marche de la voiture en cas de taux d'alcoolémie élevé. En général, les dispositifs anti-démarrages sont uniquement imposés aux professionnels du métier des
transports publics, notamment les chauffeurs de bus et d'autocars, et aux conducteurs ayant déjà été sanctionnés pour cause d'alcoolémie :
- Un délit de conduite en état d’ivresse manifeste
- Un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool
- Un homicide ou des blessures involontaires à cause de l’alcool
- Un délit de fuite après un accident.
Certains modèles sont couplés à divers accessoires afin d'en améliorer les fonctionnalités, comme :
- un marteau de sauvetage pour briser la glace du véhicule en cas d'urgence
- un système de mise hors tension automatique après une longue durée de non-utilisation
- une connectivité à différents appareils digitaux (Smartphones, ordinateurs ...) pour le traitement de données
Un éthylotest anti-démarrage est un investissement qui vaut plus de 1 000 euros. Les frais d’installation peuvent aller jusqu’à plus de 1 300 euros. Les personnes qui écopent de cette sanction doivent disposer d’un certificat délivré par le tribunal. Le non-respect de ce document entraîne un emprisonnement ferme de deux ans avec une amende de 4 500 euros, assortie d’une annulation du permis de conduire jusqu’à trois ou une interdiction de prendre le volant jusqu’à 5 ans.