- L’éthylotest chimique qui est conçu pour un usage unique. Appelé aussi, ballon éthylotest, ce dispositif dispose de dichromate de potassium qui au contact de l’air changer de couleur. Dans le cas où le test est positif, il vire au vert. Pour que le test soit efficace, il est nécessaire de laisser une heure après la consommation du dernier verre pour que l’alcool passe bien dans le sang.
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D’après les chiffres publiés par la Sécurité Routière tous les ans, l’alcool au volant fait partie des premières causent d’accidents mortels sur les routes. Constat qui a incité le gouvernement français à obliger les automobilistes à disposer d’un éthylotest à bord de leur véhicule, de par la loi du 1er mars 2013. Les utilisateurs ont le choix entre un alcootest chimique ou un appareil électronique, mais comment savoir lequel est le bon ?
Que dit la loi à propos des éthylotests ?
Un éthylotest à bord
L’obligation pour chaque automobiliste d’avoir dans sa voiture un éthylotest a été initiée par le décret n° 2012-284 du 28 février 2012. Son application a été officielle à partir du 1er mars 2013. Cette disposition légale concerne tout type de conducteur de véhicules à moteur : voiture, camion, moto, bus. Font exception à la règle, les voitures qui sont initialement pourvues d’un système anti-démarrage (EAD) et celles qui ont moins de 50 cm3.
Au début, la loi mentionnait le paiement d’une amende de 11 € dans le cas où le dispositif fait défaut lors d’un contrôle. Mais la sanction a été supprimée par le décret du 28 février 2013. Le conducteur n’écope donc plus d’une amende, mais il bénéficiera d’un rappel de la loi par les autorités.
En France, le niveau d’alcoolémie autorisé ne doit pas dépasser 0,5 g par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Pour les conducteurs novices, le taux ne peut excéder 0,2 g par litre de sang, soit 0,10 mg par litre d’air exprimé, donc l’équivalent de 0 verre d’alcool.
Les sanctions en cas de contrôle positif
Si au cours d’un contrôle, le test d’alcoolémie affiche positif, donc supérieur au taux légal de 0,5 g par litre de sang, mais n’excédant pas 0,79 g, la contravention sera classée de 4e classe. Les sanctions du conducteur seront donc :
- Retrait de 6 points du permis de conduire
- Paiement d’une amende forfaitaire s’élevant à 135 €. Elle peut cependant être minorée à 90 € dans le cas où le chauffeur paie son dû dans les 15 jours suivant l’infraction. Elle sera par contre majorée à 750 € si le conducteur est amené devant le tribunal.
Dans le cas où le taux d’alcool dans le sang de l’automobiliste dépasse le seuil de 0,8 g/l, dans ce cas les sanctions, pour délit, seront plus sévères :
- Retrait des 6 points du permis
- Rétention du permis de conduire jusqu’à 72 heures par les forces de l’ordre
- Immobilisation de la voiture si un des passagers n’est pas apte à prendre le volant
- Suspension administrative d’un maximum de 1 an ou la pose d’un éthylotest anti-démarrage (EAD)
- Possibilité de mise en fourrière du véhicule
- Passage devant le tribunal qui donnera d’autres sanctions :
- Paiement d’une amende pouvant atteindre 4 500 €
- Obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière
- Suspension du permis de conduire durant 3 ans ou une annulation du permis judiciaire
- Emprisonnement allant jusqu’à 2 ans
- Interdiction de conduite de tout type de véhicule pour une durée maximale de 5 ans.
Le Code de la route en son article L234-1 mentionne qu’il n’est pas nécessaire que le conducteur présente des signes extérieurs d’ivresse pour être en infraction contre la loi. Le test suffit pour qualifier qu’il y a délit ou non.
Quels sont les critères de choix de l’éthylotest ?
Le choix d’un éthylotest se base sur quelques critères :
Les types d’éthylotests
Sur le marché, l’utilisateur a le choix entre deux sortes d’alcootests : le modèle électronique ou celui chimique.
- L’éthylotest électronique : à la différence du modèle chimique qui est une indication visuelle, ce modèle est plus précis. Il donne un taux exact de l’alcool présent dans le sang du conducteur. Le principe du test est le même : il faut souffler dans l’embout en plastique qui est amovible et interchangeable pour la gamme électronique. Le résultat s’affiche sur l’écran digital après quelques secondes.
L’alcootest électronique se décline en borne éthylotest, qui est destinée aux établissements nocturnes de consommation sur place d’alcool,
en éthylotest de poche,
mais également en dispositif anti-démarrage ou EAD.
La certification NF
En France, les éthylotests en conformité avec la loi sont dotés de la norme NF. Qu’il s’agisse d’un ballon éthylotest ou d’un éthylotest électronique NF, les résultats sont plus fiables si l’appareil utilisé respecte les normes imposées par la législation. Le marquage NF certifie que le fabricant a suivi toutes les démarches de qualité et que tous les produits ont été testés en laboratoire indépendant. Il est à noter que toute autre certification telle que CE ou les logos de l’Association Prévention Routière ou de la Sécurité Routière n’est pas garant de la fiabilité du dispositif.
La norme reflète la conformité qui exige que chaque éthylotest affiche des valeurs jusqu’au moins la limite légale du taux d’alcoolémie. Pour les dispositifs qui indiquent des résultats au-delà du taux légal, ils doivent être équipés d’un système sonore ou d’un message qui informerait le conducteur.
Une date de validité est aussi indiquée sur les ballons éthylotests. Généralement, elle est de deux ans.
Lequel choisir ?
Selon les recommandations des associations qui luttent pour la prévention routière, l’éthylotest électronique est le plus efficace. Il donne directement le taux d’alcool présent dans le sang de l’automobiliste. Le ballon éthylotest donne juste une alerte visuelle pour que le conducteur ne prenne pas le volant sans plus de précision.
Tous les tests doivent disposer d’une date de péremption en l’absence de laquelle le dispositif n’est pas utilisable.
Combien coûte un éthylotest ?
La grande différence entre les deux types d’éthylotests est leur prix. L’alcootest chimique est moins cher. Il coûte entre un ou 2 euros et ne nécessite aucun entretien. Il suffit de bien vérifier qu’il porte le marquage NF et que la date de péremption n’est pas encore dépassée. Il est utilisable dans l’immédiat et ne nécessite aucun étalonnage. Ce dispositif « Plug and Play » est facile à utiliser et est à usage unique.
Quant à l’éthylotest électronique, son prix peut aller jusqu’à plus de 100 fois celui de l’éthylotest chimique. Par contre, les avantages sont plus nombreux. Entre autres, l’appareil est utilisable jusqu’à plus de 200 à 300 fois. Son achat est rentabilisé à partir de la centième utilisation.
Pour l’éthylotest anti-démarrage (EAD) qui est imposé par la loi pour les conducteurs ayant provoqué des accidents et qui ont dépassé le taux de 0,8 g d’alcool par litre de sang, ils sont plus chers et les frais d’installation avec la main d’œuvre sont à inclure dans les dépenses.
Certains alcootests sont aussi accompagnés d’accessoires dont un chargeur, des embouts buccaux de rechange, des piles ou encore une batterie en plus, une notice d’utilisation...
Liste de quelques fabricants certifiés
Les éthylotests chimiques
Contralco et Red Line Products
Les éthylotests électroniques
- Pelimex
- Drager Safety
- Ethylo
- Alcohol Countermeasure Systems
- Lion Laboratories Limited
- Objectif Prévention
- Intoximeters
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