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Le test d’infiltrométrie, aussi appelé test de porte soufflante ou test de blower door, s’effectue dans le domaine du bâtiment pour repérer et quantifier les éventuelles fuites d’air qui peuvent impacter le confort thermique et acoustique d’une pièce, par exemple. Cette opération est réalisée dans le but de minimiser les déperditions énergétiques et baisser la facture de chauffage.
Estimation de prix
À partir de 400 euros
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Les tests d’infiltrométrie sont réalisés par des professionnels qui, par la suite, procèdent à des travaux de réparation pour rendre le bâtiment complètement étanche.
Quel est le coût d’un test d’infiltrométrie ?
Estimation de prix
400 à 1 800 €
Les tarifs proposés par les opérateurs de porte soufflante varient en fonction de la prestation. Si le test est réalisé seulement dans le but de définir la conformité à la norme RT 2012, un budget compris entre 400 et 600 € est à prévoir.
Dans le cas d’un test infiltrométrie complet, incluant un test intermédiaire, une rectification des fuites et un test définitif, prévoir un budget de 800 à 1 000 €.
Pour réaliser les deux opérations à la fois, c’est-à-dire un test d’infiltrométrie complet suivi de l’obtention de la certification RT2012, comptez entre 1 000 et 1 800 €.
Dans le cas d’un test infiltrométrie complet, incluant un test intermédiaire, une rectification des fuites et un test définitif, prévoir un budget de 800 à 1 000 €.
Pour réaliser les deux opérations à la fois, c’est-à-dire un test d’infiltrométrie complet suivi de l’obtention de la certification RT2012, comptez entre 1 000 et 1 800 €.
À quoi sert un test d’infiltrométrie ?
La réalisation d’un test d’infiltrométrie ne représente pas une obligation pour toutes les maisons. Cette opération est surtout effectuée sur les bâtiments modernes à renforcement d’isolation, les maisons BBC (Bâtiment Basse Consommation), et les maisons souffrant de courants d’air chroniques.
Pour les bâtiments en construction, le test d’infiltrométrie s’effectue :
Pour les bâtiments en construction, le test d’infiltrométrie s’effectue :
- Pour le respect de la norme RT2012, où le test constitue une condition nécessaire pour l’obtention d’une attestation officielle.
- Pour obtenir un label BBC ou HPE (Haute Performance Energétique), se réalisant en cours de chantier et à la réception du bâtiment. Le cas échéant, des retouches s’opèrent pour réduire la perméabilité à l’air.
- Pour améliorer la qualité de l’air à l’intérieur du bâtiment.
- Pour diminuer les consommations énergétiques jusqu’à - 40 %.
- Pour gagner en confort thermique et acoustique.
Quand effectuer un test d’infiltrométrie ?
Le test d’infiltrométrie se réalise deux fois pendant la construction d’un bâtiment. La première, lorsque la construction est hors d’eau et hors d’air, afin de corriger les premiers défauts. La deuxième, à la fin de la construction pour réparer les problèmes structurels du gros œuvre et réparer les derniers défauts.
Le test peut être également effectué lors des rénovations pour répondre aux problèmes d’infiltration d’air du bâti existant.
Le test peut être également effectué lors des rénovations pour répondre aux problèmes d’infiltration d’air du bâti existant.
Quelles sont les zones sensibles au test d’infiltrométrie ?
Lors d’un test d’infiltrométrie, les opérateurs se focalisent sur les points de passage d’air parasite :
- Les points d’infiltration au niveau du toit
- Les infiltrations au niveau des installations électriques telles que les prises, les interrupteurs ou le tableau électrique
- Les jonctions entre la façade et le plancher
- Les menuiseries (portes, fenêtres, baies vitrées, velux ou trappe)
- Tous les éléments qui traversent le sol ou le mur.
Comment se déroule un test d’infiltrométrie ?
Le test d’infiltrométrie détecte les fuites d’air à l’aide d’un bloc-porte à ventilateur insufflant de l’air à l’intérieur du bâtiment. Le test se réalise en plusieurs étapes et dure en moyenne 2 à 4 heures.
Étape 1 : La préparation
Cette étape s’effectue avant le test. Il s’agit de fermer toutes les ouvertures extérieures du bâtiment, que ce soit les portes, les fenêtres, le garage, la cheminée ou la trappe de ventilation. Les portes intérieures restent ouvertes pour permettre une bonne circulation de l’air, à l’exception des portes des toilettes.
Le système de chauffage doit par la suite être interrompu, qu’il s’agit de chauffage électrique, de chauffage à gaz, de chauffage à charbon, de chauffage au bois ou d’un chauffage pompe à chaleur.
Le système de chauffage doit par la suite être interrompu, qu’il s’agit de chauffage électrique, de chauffage à gaz, de chauffage à charbon, de chauffage au bois ou d’un chauffage pompe à chaleur.
Étape 2 : L’installation du matériel
L’opérateur installe un gros ventilateur sur la porte d’entrée principale ouverte et scellée avec une fausse porte étanche en nylon. La porte soufflante est équipée d’appareils pour mesurer les données telles que la pression, la vitesse ou le débit. Un ordinateur contrôle le ventilateur, et recueille et exploite les données mesurées.
La porte soufflante fonctionne en créant une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Ainsi l’air de l’extérieur sera aspiré par n’importe quel trou d’infiltration, aussi petit soit-il. C’est de cette manière que les fuites seront détectées par le technicien.
Les manomètres installés sur la porte soufflante mesurent la pression dynamique au niveau du passage d’air du ventilateur ainsi que la pression établie sur une échelle de 10 à 100 Pascals. L’opérateur obtient ainsi la valeur de la perméabilité en m3/h/m2 grâce aux données recueillies.Les déperditions d’air ne doivent pas dépasser 0,6m3/h/m2.
La porte soufflante fonctionne en créant une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Ainsi l’air de l’extérieur sera aspiré par n’importe quel trou d’infiltration, aussi petit soit-il. C’est de cette manière que les fuites seront détectées par le technicien.
Les manomètres installés sur la porte soufflante mesurent la pression dynamique au niveau du passage d’air du ventilateur ainsi que la pression établie sur une échelle de 10 à 100 Pascals. L’opérateur obtient ainsi la valeur de la perméabilité en m3/h/m2 grâce aux données recueillies.Les déperditions d’air ne doivent pas dépasser 0,6m3/h/m2.
Étape 3 : La détection des fuites
Le spécialiste utilise 5 méthodes pour repérer les zones à fuite d’air :
- La détection à la main, ne nécessitant aucun équipement, mais prenant beaucoup plus de temps pour faire le tour de tout le bâtiment.
- L'utilisation d'une fumée artificielle, avec une poire à fumée ou un stylo à fumée installé près des zones d’infiltration.
- L’anémomètre, appareil de mesure du vent et des courants d’air qui détecte le déplacement de l’air à l’endroit de l’infiltration.
- La thermographie, pour mieux repérer les zones froides.
- La caméra thermique, dont le prix commence à partir de 500 €.
- Le scellant en acrylique (pour le calfeutrage de finition à l’intérieur de la maison)
- Le scellant de butyle (pour le calfeutrage extérieur)
- Le scellant en silicone (pour le calfeutrage des portes et des fenêtres en silicone)
- Un ruban adhésif (pour sceller les joints)
- Le Duct tape (pour les conduits)
- La mousse de polyuréthane pour remplir les espaces de taille moyenne.
- Le boudin en mousse pour remplir les petites cavités.
- Les panneaux rigides pour boucher les grandes cavités.
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