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Qu'est-ce qu'un monument commémoratif ?

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Un monument commémoratif est une structure ou un objet créé pour honorer la mémoire d'un événement, d'une personne, ou d'un groupe de personnes. Ces monuments sont érigés à la suite de moments marquants de l'histoire, tels que des guerres, des événements historiques ou des célébrations de figures importantes. L'objectif principal est de préserver la mémoire collective, en permettant aux générations futures de se rappeler et de rendre hommage à ceux qui ont marqué l'histoire. Chaque année, les monuments aux morts deviennent le point central de cérémonies nationales, comme celles du 11 novembre ou du 8 mai, rappelant les sacrifices des soldats et des victimes civiles.

Devis pour un monument commémoratif
Type de monument commémoratif
Finalité principale
Estimation de prix
Stèle commémorative Marquage individuel ou collectif 800 à 3 000 euros
Cénotaphe Commémoration sans sépulture 2 000 à 10 000 euros
Plaque commémorative Hommage sobre et informatif 300 à 1 500 euros
Statue ou sculpture Valorisation symbolique ou figurative 5 000 à 30 000 euros et plus
Obélisque / colonne Élément monumental ou national 10 000 à 100 000 euros et plus

Qu’est-ce qu’un monument commémoratif ?

Un monument commémoratif désigne une construction conçue pour honorer la mémoire de personnes décédées ou pour marquer un événement historique. Il participe à la transmission de l’histoire collective, tout en s’intégrant dans le patrimoine culturel d’une commune, d’une collectivité ou d’une nation.

 monument commémoratif
Un monument commémoratif permet de :
  • Préserver la mémoire des personnes disparues, notamment des victimes, soldats, déportés, résistants ou civils morts lors d’un conflit armé ou d’un événement tragique.
  • Éduquer les générations futures à travers des inscriptions, des dédicaces ou des représentations symboliques.
  • Offrir un lieu de recueillement aux familles et aux communautés, notamment dans les jardins du souvenir, ossuaires, cénotaphes ou carrés militaires.
  • Représenter un symbole national à travers des éléments iconographiques comme le coq gaulois, la croix, la palme, la branche de laurier, le casque militaire ou le drapeau.
  • Favoriser l’expression d’un récit collectif, d’un héritage, d’une identité collective fondée sur des valeurs telles que la fraternité, la paix ou le devoir de mémoire.

Types de monuments commémoratifs

Voici une liste non exhaustive des formes que peut prendre un monument commémoratif :

  • Stèle commémorative verticale souvent gravée d’un nom ou d’une date.
  • Statue figurative d’un héros, d’une personnalité ou d’un soldat (souvent un poilu).
  • Cénotaphe ou mausolée érigé en l'absence de sépulture.
  • Plaque commémorative apposée sur un bâtiment public ou un site symbolique.
  • Obélisque, colonne ou piédestal, notamment pour les commémorations nationales.
  • Urne funéraire, columbarium, jardin du souvenir dans un cadre funéraire collectif.
  • Relief sculpté, vitrail, porte monumentale ou autres formes d’art funéraire.
monuments commémoratifs

De nombreux monuments marquent des périodes, des conflits ou des tragédies :

  • Le Mémorial de la Shoah à Paris : commémoration des victimes juives de la Seconde Guerre mondiale.
  • Le Mémorial national de Vimy : hommage aux soldats canadiens de la Première Guerre mondiale.
  • Le Mémorial de l’Armée noire à Reims : reconnaissance des soldats africains morts pour la France.
  • Les monuments locaux présents dans presque toutes les communes françaises, érigés entre 1920 et 1925, mentionnent les noms gravés des disparus.

Pourquoi construire un monument commémoratif ?

Renforcement du devoir de mémoire collectif

Le monument commémoratif matérialise le devoir de mémoire. Il transforme une souffrance collective en un repère physique dans l’espace public. Il permet de conserver la mémoire des victimes, soldats, résistants ou civils morts dans un conflit armé ou une tragédie nationale. Par sa présence, il soutient la transmission intergénérationnelle des faits historiques et donne corps à un rappel permanent des conséquences humaines de l’histoire.

Cet édifice sert de support aux commémorations officielles, telles que celles du 11 novembre ou du 8 mai, qui incluent lectures de noms gravés, dépôts de gerbes, discours républicains et recueils silencieux.

Expression d’un hommage public partagé

La construction d’un monument commémoratif favorise l’hommage collectif. Elle permet d’unir habitants, familles, associations d’anciens combattants et autorités publiques autour d’une même reconnaissance. Cet hommage peut concerner :

  • Un sacrifice militaire sur un champ d'honneur
  • Une résistance locale ou nationale
  • Une tragédie civile ou une déportation

Ce type de structure permet aussi de reconnaître des parcours individuels ou communautaires à travers des statues, plaque commémorative, piédestal, ou stèle gravée.

Consolidation de l’identité et des valeurs collectives

Le monument commémoratif soutient la construction identitaire d’un territoire, d’un groupe ou d’une nation. Il incarne des valeurs républicaines telles que la paix, la fraternité, ou la liberté, et réaffirme une mémoire nationale au sein du paysage urbain.

Cette dimension mémorielle participe à :

  • La définition d’un récit collectif
  • La valorisation d’un héritage historique
  • L’affirmation d’un symbole national par des figures comme le coq gaulois, la croix, la palme ou le chêne

Ces éléments contribuent à créer un lieu de mémoire ancré dans l’espace quotidien des citoyens.

Instrumentalisation politique et culturelle de la mémoire

L’érection d’un monument commémoratif résulte souvent d’une décision publique, prise par une commune, une municipalité ou une collectivité territoriale. Cette démarche s’inscrit dans une logique de sacralisation, de visibilité et de gestion du deuil collectif.

La localisation du monument (place centrale, cimetière, enclos militaire, site historique) révèle des enjeux de représentation : affirmation d’une mémoire officielle, réponse à des attentes communautaires, ou volonté d’apaisement symbolique.

Le monument devient ainsi un outil politique de lecture et de hiérarchisation du passé, parfois sujet à des tensions mémorielles.

Évolution historique de la pratique commémorative

La construction de monuments commémoratifs en France connaît plusieurs vagues marquantes :

  • Fin du XIXe siècle, avec les premiers hommages à la guerre de 1870
  • Période 1919-1925, marquée par plus de 35 000 monuments aux morts liés à la Première Guerre mondiale
  • Années 1945-1950, avec l’ajout de dédicaces liées à la Seconde Guerre mondiale
  • Années 1960-1980, avec les hommages aux soldats des guerres coloniales

Au-delà des monuments, des formes nouvelles apparaissent : musées, mémoriaux numériques, installations artistiques temporaires, intégrant parfois une expression artistique contemporaine et évolutive.

Quelles sont les démarches pour ériger un monument commémoratif ?

L’installation d’un monument commémoratif sur l’espace public est encadrée par une série de démarches réglementaires. Il s’agit d’un acte symbolique fort, souvent porté par une commune, une collectivité ou une association, dans une logique de commémoration ou de transmission du devoir de mémoire.

installation d’un monument commémoratif

Autorisations nécessaires

Pour ériger un monument aux morts sur le domaine public, l’autorisation du conseil municipal est obligatoire. Une délibération doit être votée, précisant l’objet de la mémoire (ex. : guerre, résistance, personnalité, événement historique), l’emplacement prévu (place, site historique, cimetière, carré militaire) et le budget alloué.

Si le projet concerne un site classé ou un monument historique, une demande d’autorisation auprès de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est requise. L’implantation dans un enclos, un jardin du souvenir ou à proximité d’une sépulture impose également le respect du code général des collectivités territoriales.

Financement

Le financement d’un monument aux morts, d’une stèle ou d’une plaque commémorative peut être pris en charge :

  • Par la municipalité ou la collectivité locale,
  • Par des subventions du ministère des Armées (dans le cadre du souvenir des soldats ou poilus),
  • Par des campagnes de mécénat ou de dons,
  • Par des associations d’anciens combattants ou de mémoire.

Étapes du projet

  • Rédaction d’un projet mémoriel : définition du symbolisme, de la forme (ex. : colonne, statue, cénotaphe, obélisque, urnes funéraires), des éléments à intégrer (inscriptions, drapeau, relief sculpté…).
  • Choix du fabricant de monument funéraire.
  • Dépôt de permis de construire si nécessaire.
  • Organisation d’une cérémonie inaugurale pour présenter le lieu de recueillement à la population.
  • Ce processus vise à garantir que chaque monument commémoratif devienne un symbole national de reconnaissance, d’héritage et de mémoire collective.

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