L’installation d’un rack à vélo permet d’organiser le stationnement vélo dans les espaces publics et les entreprises. Avec l’essor de la mobilité douce, les collectivités et les employeurs doivent offrir des solutions adaptées pour garer les vélos de ville, VTT et vélos à assistance électrique.
Les râteliers, supports muraux ou racks double étage font partie des équipements essentiels du mobilier urbain. Ils assurent un stationnement sécurisé, une optimisation de l’espace et une meilleure accessibilité pour les usagers.
Ces dispositifs s’adressent aux entreprises, bâtiments tertiaires et collectivités locales souhaitant améliorer la sécurité et la visibilité de leurs zones de stationnement.
Pourquoi installer un rack à vélo ?
Installer un rack à vélo répond à plusieurs enjeux liés à la mobilité urbaine et à la transition écologique :
- Optimisation de l’espace et organisation du stationnement : un râtelier ou support au sol permet de structurer les espaces disponibles dans les parkings, trottoirs ou cours d’immeubles. Il favorise une organisation efficace et limite les stationnements désordonnés. Chaque emplacement est défini avec un espacement entre vélos compris entre 30 et 50 cm, garantissant la stabilité et l’accessibilité.
- Sécurité et prévention du vol : les racks à vélo assurent un ancrage au sol solide pour y fixer un antivol. Les modèles en acier galvanisé, acier laqué ou acier inoxydable offrent une résistance à la corrosion et aux intempéries. Un verrouillage sécurisé et une fixation murale ou au sol limitent les risques de dégradation ou de vol.
- Encouragement à la mobilité durable : la mise en place d’un stationnement sécurisé encourage la mobilité douce et le transport durable. Elle favorise l’usage du vélo de ville, du VTT ou du vélo électrique pour les trajets domicile-travail. Les dispositifs de parking à vélos participent ainsi aux politiques de mobilité et aux objectifs de réduction des émissions carbone.
- Intégration esthétique et fonctionnalité : un rack à vélo contribue à l’aménagement urbain en s’intégrant dans le paysage des espaces publics. Les structures métalliques ou modulables sont conçues pour résister aux intempéries, tout en assurant une ergonomie et une accessibilité optimales pour les cyclistes.

Quelles sont les étapes à suivre pour bien préparer et installer un rack à vélo ?
Avant toute installation de rack à vélo, il est nécessaire d’identifier les besoins précis :
- Le nombre de racks à vélo ou d’emplacements à prévoir selon la fréquentation du site.
- La surface disponible (intérieure, extérieure, au rez-de-chaussée ou en sous-sol).
- La hauteur sous plafond et les éventuelles contraintes d’accès pour l’installation du rack à vélo.
- Le type de fixation adapté au support choisi : fixation au sol, murale ou suspendue, selon l’aménagement de l’espace.
Les outils essentiels à prévoir sont : perceuse, chevilles, vis, niveau à bulle et clé de serrage. L’installation se déroule ensuite en plusieurs étapes selon le type de support choisi.

Installer un râtelier au sol
Le râtelier au sol est la solution la plus utilisée pour les parkings collectifs et les espaces extérieurs.
- Définir l’emplacement : choisir un espace dégagé avec une surface plane et un espace de circulation suffisant.
- Tracer les points d’ancrage : marquer les zones de perçage selon la dimension du rack.
- Percer et fixer : réaliser les trous de fixation à l’aide d’une perceuse à béton, insérer les chevilles puis visser le support.
- Vérifier la stabilité : contrôler la bonne fixation avec un niveau à bulle pour assurer une stabilité parfaite.
Les râteliers collectifs à 5 places mesurent en moyenne 1,40 m de longueur et permettent un espacement entre vélos de 30 à 40 cm.
Certains modèles à double niveau permettent de doubler la capacité de stationnement sur la même surface.
Installer un rack double étage
Le rack double étage est conçu pour les espaces publics et les bâtiments à forte fréquentation.
Sa structure métallique modulable permet de doubler la capacité de stationnement sur une même surface.
- Vérifier la hauteur sous plafond : minimum 2,70 m avec un recul de 4 m pour manipuler les rails supérieurs.
- Positionner les modules inférieurs : ancrer solidement les structures au sol à l’aide de boulons et chevilles à expansion.
- Installer les rails supérieurs : relever ou coulisser les rails pour un accès facile.
- Tester le mouvement : vérifier la fluidité de montée et descente des supports.
Ce type de stationnement collectif est privilégié dans les gares, entreprises ou bâtiments publics. Il offre un gain de place considérable tout en garantissant une protection contre la corrosion grâce à l’acier galvanisé à chaud.
Installer un rack pour vélos électriques
Le rack pour vélos électriques est spécialement conçu pour les vélos à assistance électrique (VAE).
Il comprend un système de recharge intégré et une structure renforcée pour supporter le poids supérieur de ce type de vélo.
- Préparer l’alimentation électrique : vérifier la présence d’une prise protégée ou d’une station de recharge.
- Ancrer la structure au sol : utiliser des chevilles renforcées et un revêtement étanche pour protéger les câbles.
- Vérifier la stabilité : contrôler la stabilité du vélo une fois branché et verrouillé.
- Sécuriser la borne : intégrer un système antivol et une fermeture sécurisée pour la protection des chargeurs.
Ce type de rack est privilégié dans les bâtiments tertiaires, ou entreprises favorisant la mobilité urbaine et la transition écologique.
Installer un rack mural ou suspendu
Le support vélo mural est adapté aux espaces intérieurs ou locaux à vélos disposant d’un mur porteur.
- Repérer la hauteur d’installation : positionner le support à 1,50 m du sol pour un rangement confortable.
- Marquer les points de fixation : vérifier l’alignement avec un niveau à bulle.
- Percer et visser : utiliser des chevilles adaptées au matériau du mur (béton, brique, parpaing).
- Tester la charge : suspendre un vélo pour vérifier la stabilité et la résistance mécanique.
Le support suspendu se fixe au plafond et permet un rangement vertical. Ce système libère l’espace au sol et convient aux petits locaux ou garages résidentiels.
Il supporte en moyenne un poids de 25 à 30 kg, compatible avec la majorité des bicyclettes et vélos électriques légers.

Une fois le rack à vélo installé, il est essentiel de procéder à plusieurs vérifications afin d’assurer son bon fonctionnement et la sécurité des utilisateurs. Chaque point de fixation doit être contrôlé pour garantir la solidité de l’ensemble. Il est conseillé de tester la résistance mécanique en y plaçant plusieurs vélos afin de vérifier la stabilité du support. Cette étape permet d’identifier d’éventuelles faiblesses dans la fixation au sol ou sur le support mural. Pour renforcer la sécurité et la visibilité, l’installation d’un éclairage, d’un système de vidéosurveillance ou d’une signalétique adaptée est également recommandée. Un entretien régulier comprenant le graissage des articulations, le resserrage des vis et le nettoyage des surfaces contribue à préserver la durabilité et la résistance du matériel face aux intempéries.
Quelles sont les normes et la législation sur le stationnement des vélos ?
L’installation d’un rack à vélo ou d’un support à vélos est encadrée par le décret n°2011-873 du 25 juillet 2011, dit décret stationnement sécurisé. Ce texte impose à tout bâtiment neuf à usage de bureaux, établissement recevant du public ou bâtiment collectif de prévoir un espace réservé au stationnement des vélos.
Chaque station de stationnement doit comprendre :
- un système de fermeture sécurisé contre les vols ;
- des dispositifs fixes pour attacher le vélo par le cadre ou la roue ;
- une capacité adaptée à la surface du bâtiment ou au nombre d’usagers ;
- un accès sans portage, situé au rez-de-chaussée ou en sous-sol ;
- une protection contre les intempéries, via un abri couvert ou une structure métallique.
Ces exigences garantissent la stabilité du vélo, la sécurisation des vélos électriques et la résistance aux intempéries des installations.
Cadre légal pour les professionnels
Les entreprises, collectivités locales et bâtiments tertiaires doivent proposer un stationnement vélo conforme.
- Pour les bureaux : au moins 1,5 % de la surface de plancher.
- Pour les services publics : 15 % des effectifs accueillis simultanément.
- Pour les commerces : 10 % du total clients et salariés.