Combien coûte une voûte zénithale ?

La voûte zénithale est un dispositif d’éclairage naturel installé sur la toiture d’un bâtiment. Son rôle principal est d’optimiser le confort visuel dans de grands espaces intérieurs. Celui-ci est composé de 2 parties principales, dont :

• La structure (cadre et arceaux)
• Le remplissage ou vitrage.

Le prix de base d’un équipement de voûte zénithale débute à 350 €. Le prix varie selon des facteurs, comme :

• Les dimensions
• Les fonctionnalités
• Les matériaux.

Il faut aussi prendre en compte le coût de la pose de la voûte, dont le tarif de base est de 200 €.

La voûte zénithale est idéale pour les toits terrasses, mais peut être adaptée à de nombreuses structures de toiture. Son cintrage est un véritable atout, car pouvant capter les rayons d’un soleil rasant. Un éclairage supplémentaire pour réaliser jusqu’à 30 % d’économies d’énergie et surtout pour éclairer suffisamment l’intérieur des centres commerciaux ou encore des lignes de production.
La voûte zénithale est un système d’éclairage souvent de taille importante, mais pourtant assez léger pour ne pas nécessiter d’une structure renforcée, contrairement aux verrières par exemple. La voûte peut être tellement vaste qu’elle peut même faire office de couverture.
L’installation apporte un éclairage naturel important, ce qui nécessite une étude approfondie. Le risque étant d’avoir un éclairage non homogène. Des zones sont plus exposées et d’autres ne bénéficient que d’une petite lueur de soleil. Il existe pour cela différents types de vitrage qui permettent aussi d’assurer une fonction d’isolation thermique.
La pose de la voûte requiert la réalisation d’une ouverture sur le toit, puis d’une réfection d’étanchéité. Des interventions devant être effectuées exclusivement par des professionnels que ce soit pour un souci de sécurité (travaux en hauteur) ou d’efficacité. Il en est de même pour l’entretien et la réparation de l’installation qui est nécessaire face aux effets des intempéries et autres agressions extérieures. Il est par exemple indispensable de remplacer un vitrage translucide présentant des parties opaques ou fêlées. En cas de demande, il est possible de supprimer entièrement la voûte.

La structure d’une voûte zénithale est habituellement en aluminium (brut ou laqué).
Le cadre ou embase peut être en acier ou en bois. Il est le point de ralliement de la voûte et du toit. Il doit pouvoir garantir une bonne isolation au niveau de la jointure. Il joue en même temps le rôle de fondation pour la voûte. Le cadre est nécessairement en respect des normes de construction. Il se décline en plusieurs formes et affiche divers coefficients d’isolation.
Les arceaux sont des profils porteurs auto-drainants cintrés. Ils servent de support au vitrage de la voûte.
Le remplissage est cintré à froid et peut être fabriqué en plusieurs matériaux, dont :

• Le polycarbonate alvéolaire
• Le polycarbonate massif
• Le polyméthacrylate de méthyle
• Le polyester
• Le verre trempé ESG
• Le verre de sécurité VSG.

Il est également possible d’opter pour différents types de vitrage pour gérer à la fois la transmission lumineuse et énergétique. Ce sont, par exemple :

• Le vitrage incolore
• Le vitrage opalescent
• Le vitrage IR gold
• Le vitrage doté d’une protection solaire ou non.

Le remplissage de la voûte zénithale offre aussi différents niveaux d’isolation thermique :

• Standard
• Thermique
• À rupture de pont thermique.

Une voûte d’éclairage peut présenter diverses fonctionnalités, telles que :

• La fonction d’aération
• La protection contre l’incendie
• Les accessoires de sécurité.

On distingue deux principaux types de système d’ouverture :

• Le système d’ouverture standard, qui repose sur un vérin électrique à crémaillère. Le dispositif est combiné au cadre de ventilation. Il existe plusieurs hauteurs de course, allant de 350 à 1 000 mm. Il s’agit donc du système d’ouverture le plus courant pour les voûtes zénithales. Par ailleurs, les équipements électriques de 230 V sont particulièrement faciles à installer. Dans le cas d’un concept EFC, il est plus judicieux d’opter pour une installation 24 V. Certaines unités de commande sont conçues pour fonctionner en cas de coupure de courant (lors d’un incendie). Des modèles sont équipés de capteurs de vent et de pluie pour permettre une ouverture et fermeture automatique.
• Le système d’ouverture à entraînement pneumatique, destiné aux zones où le risque d’encrassement du moteur électrique est élevé ou encore celles à atmosphères humides. En temps normal, le système doit être raccordé au réseau pneumatique du bâtiment (compresseur). En cas de coupure de courant, des cartouches de dioxyde de carbone ont été intégrées au boîtier de commande pour assurer une ouverture d’urgence (incendie). L’installation des conduites en cuivre ou en acier chromé est à réaliser par des professionnels. Pour ce système aussi, une option de détecteurs de pluie et/ou de vent est disponible.

C’est toujours via le système d’ouverture de la voûte zénithale que le désenfumage naturel est assuré. Le désenfumage est primordial lorsqu’un incendie se déclare. En effet, il faut évacuer les fumées et les gaz qui se sont créés dans les différentes parties du bâtiment. Un moyen de limiter la propagation de l’incendie et d’entreprendre une évacuation d’urgence. Une mise en conformité est réalisée par des professionnels.

La grille anti-chute est certainement l’accessoire indispensable pour prévenir les risques de chute aux personnels d’entretien intervenant sur les toits (professionnel des panneaux solaires ou du nettoyage en hauteur). Ce type de grille est généralement fabriqué en acier galvanisé pour offrir une longévité optimale.