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Le traitement des cov, ou composés organiques volatiles, s’adresse à divers secteurs d’activités, comme :
- L’industrie sidérurgique
- L’industrie plastique
- L’industrie de la peinture, du vernis ou des laques
- La boiserie
- L’industrie pharmaceutique
- L’industrie de la cosmétique
- L’agroalimentaire.
Les traitements des cov se distinguent en 2 grandes catégories, dont :
- Les traitements des cov destructifs
- Les traitements des cov récupératifs, qui offrent la possibilité de réutiliser les produits obtenus ou à éliminer le contaminant.
Ce type de traitement couvre aussi bien l’air que les eaux usées.
Ces éléments proviennent surtout des activités liées à la combustion, à l’évaporation, à la fabrication, à la manipulation ou à l’entreposage de solvants ou d’autres produits chimiques organiques. Ils peuvent cependant aussi se trouver dans les gaz d’échappement, les cheminées ou dans les fours.
Quel est le prix d’un dispositif de traitement des cov ?
Estimation de prix
Jusqu’à 6 000 euros
Obtenez des devis pour traitement de cov
Le prix d’un dispositif de traitement des cov atmosphériques s’estime à moins de 6 000 euros, sans les coûts liés à la pose. À ce prix doit également s’ajouter :
- Le tarif d’un diagnostic de la qualité de l’air ambiant, qui s’estime à moins de 200 euros.
- Le coût d’une ventilation mécanique, avoisinant les 3 000 euros, hors pose.
Dans le cas d’un filtre d’eau réservé à l’élimination des COV, il faut compter à partir de 100 euros, hors pose.
Quelles réglementations pour un traitement des COV ?
Le traitement des COV obéit à diverses réglementations, comme :
- La directive 1996/61/CE, aussi nommée Integrated Pollution Prevention and Control ou IPPC.
- La directive 1999/13/CE, en rapport surtout aux émissions de COV à partir des solvants.
- La directive 2001/81/CE ou National Emission Ceilings (NEC) du 23 octobre 2001, relative aux émissions nationales de polluants, dont les COV.
- L’arrêté du 2 février 1998 et les différents textes de révisions en cours (Valeurs limites d’émission, plan de gestion des solvants ou schéma de maîtrise des émissions)
Quelles sont les différentes techniques de traitement des cov existantes ?
Le traitement des cov peut se faire grâce :
- Au système d’oxydation
- À une technologie par biofiltration
- Au charbon bioactif
- À la cryogénisation
- À l’absorption
- À des procédés mixtes.
Le traitement des cov par oxydation
Les traitements des cov avec la technique destructive par oxydation sont capables de convertir ces composés en CO2, en eau ou autres sous-produits, selon les besoins.
Ainsi :
- En cas d’émissions importantes de cov, la purification nécessite une grande quantité de gaz naturel et l’oxydation thermique dite régénérative ou RTO reste le traitement adéquat. Ce processus détruit les polluants, avec une température de 700 à 1 000° C.
- Dans le cas d’une concentration inférieure à 25 %, le traitement se fait avec une oxydation dite catalytique, dont le principe est d’accroître la vitesse d’oxydation dans une température moins élevée, de 200 à 450° C. Ce procédé utilise des métaux nobles comme le platine, le palladium ou le rhodium comme catalyseurs.
Le traitement des cov par micro-organismes
Un traitement des cov au moyen des micro-organismes peut faciliter le traitement des émissions d’odeurs :
- La biofiltration traite l’air en conduisant l’élément contaminé dans un milieu contenant des micro-organismes. Toutefois, le processus peut se faire à lit fixe avec des roches poreuses, de la terre de diatomée, de la perlite, des morceaux de bois ou même des déchets organiques. À noter que ce type de filtre se recommande surtout au traitement des polluants peu solubles dans l’eau. Pour les composés solubles, il est recommandé d’utiliser du filtre à lit ruisselant.
- Le bioscrubber filtre en passant les polluants de la phase gazeuse à la phase liquide sans nécessiter d’humidification d’émissions.
Le traitement des cov par la technologie de récupération
Le traitement des cov par la technologie de récupération se combien généralement avec d’autres méthodes ne faisant pas toujours appel à de la biomasse. Ces techniques s’adaptent cependant mieux à des caractéristiques spécifiques de polluants (solubilité dans l’eau, concentration et débit). Dans la pratique :
- Le traitement des solvants et des produits contenus dans les effluents solubles comme les esters, les alcools, les cétones ou les composés halogénés se fait mieux avec du charbon actif par effet d’adsorption. Ce type de traitement, bien que moins populaire, propose un coût d’investissement faible. Il est même possible de placer le charbon actif dans des caissons ou dans des tours pour en optimiser l’efficacité. Toutefois, lorsque le charbon actif est saturé et n’arrive plus à assurer sa fonction d’absorption, il est soit à remplacer soit à jeter. Cependant, l’autre alternative consiste à réutiliser les dissolvants récupérés en utilisant de l’azote, une méthode conseillée pour les débits élevés et irréguliers.
- Le traitement des solvants halogénés, à basse température et à faible débit, mais à forte concentration, est mieux indiqué avec la condensation cryogénique. Cette méthode fait appel à l’azote avec une température de -196 °C pour le refroidissement des vapeurs de cov. L’objectif est de récupérer de la matière première avec du solvant organique, grâce à la condensation quasi instantanée de l’élément. Pour sa part, le produit liquide issu de la congélation reste réutilisable pour d’autres processus.
- Le traitement des effluents acides a besoin de membranes céramiques ou de composés à base de lithium. Ce qui permet notamment la réalisation de procédé membranaire de type microfiltration ou ultrafiltration.
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