Combien coûte un réservoir d'air comprimé ?

Le réservoir d'air comprimé, parfois appelé cuve d’air comprimé, offre un espace de stockage temporaire pour répondre aux besoins d'un circuit. Son utilisation contribue à optimiser le fonctionnement du compresseur. 

Un réservoir d’air comprimé est estimé entre 200 et 4000 €. Le prix varie suivant :

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Le réservoir humide se place juste après le compresseur et devant le sécheur. L'air comprimé sort du compresseur puis passe par le haut de la cuve vers le préfiltre pour arriver au sécheur d'air comprimé.

Une cuve d’air comprimé sec se place après le sécheur. Elle accueille l'air comprimé déjà filtré et séché une première fois.

La galvanisation sert à protéger durablement le réservoir en acier. La méthode en elle-même est facile. La cuve est plongée, de l'intérieur et de l'extérieur, dans un bain chaud de zinc (galvanisé à chaud) liquide. Un revêtement épais de zinc couvre alors l’ensemble de la surface assurant ainsi une protection optimale. Dans le cas d’un emplacement d’un réservoir devant le sécheur, une cuve galvanisée est indispensable pour éviter la dégradation du matériau. L'air comprimé comporte une quantité d'eau conséquente.

Ce type de cuve est revêtu d'émail vitrifié, ce qui le rend impérissable à la vapeur et à l'eau. La résistance de ce type de réservoir est due à un mélange inorganique et une liaison présente entre la surface en métal et l'émaillure. L'émail cuit à 858°C préserve entièrement le réservoir contre la désagrégation. 

Le réservoir peint est préconisé lorsque la cuve d'air n'est pas soumise à des températures extrêmes et que l'air propre n'est pas préalablement obligatoire. La peinture permet de protéger le dispositif contre la corrosion extérieure.

Dans les activités industrielles, la pression maximale pour un réservoir d’air comprimé est de 11 bars ou 16 bars. Logiquement, le manomètre, la soupape de sécurité et les autres branchements doivent être réglés en fonction de cette pression. Certains fabricants d'obturateurs de sécurité conçoivent des dispositifs sur-mesure qui s'adaptent à des pressions particulièrement élevées.

La pression d’un réservoir d’air comprimé doit s’accorder avec la pression de sortie du compresseur. La majorité des compresseurs classiques à vitesse fixe et à vitesse variable peuvent produire de l'air comprimé jusqu'à 12 bars. Cependant, la plupart des installations industrielles fonctionnent entre 7 et 8 bars. Selon les besoins de l’installation, la pression maximale de la cuve d'air doit être mesurée proportionnellement. Par exemple, si le compresseur à vitesse fixe est paramétré pour donner une pression maximale de 8 bars, la cuve d'air comprimé doit être étalonnée à une pression minimum de 10 bars.

La majorité des compresseurs d'air à vitesse variable sont étalonnés à 12 bars. De ce fait, une cuve d'air comprimé 14 bars est plus adaptée pour ce genre de circuit d'air comprimé. Chaque réservoir d'air doit être doté d'une soupape de surpression. Cette dernière sert à libérer la pression de la cuve au cas où celle-ci a atteint la pression maximale autorisée. Une pression plus haute ne veut pas dire plus de débit. Au contraire, plus la pression est augmentée, plus le débit est réduit.

Il est essentiel de connaître les plages de pression minimum et maximum des appareils qui nécessitent l'usage de l'air comprimé. L’utilisation d’un régulateur de pression en dehors du réservoir d'air est conseillée. Il faut retenir également que chaque palier de 1 bar équivaut à 7 % d'énergie. Ce qui signifie qu'il est possible de correspondre la pression du circuit aux besoins de la cuve compresseur, afin d’économiser de l'énergie.