Combien coûte un réacteur de laboratoire ?

Le prix d’un réacteur de laboratoire varie entre 2 500 € à 40 000 €, selon le modèle, la capacité et le niveau d’équipement. Cette fourchette concerne des réacteurs complets destinés aux applications de recherche, développement et tests de procédés.

Un réacteur chimique est un équipement de laboratoire destiné à conduire une réaction dans des paramètres contrôlés. Il permet de régler la température de fonctionnement, la pression de service, l’agitation, l’atmosphère de réaction et le pilotage du procédé. Cet équipement s’utilise en échelle laboratoire pour la mise au point expérimentale, puis en échelle pilote lorsque le dimensionnement vise une transposition vers un procédé industriel.

Le prix d’un réacteur de laboratoire complet se situe entre 2 500 € et 40 000 €.
Le coût augmente lorsque le dimensionnement vise :

• un volume utile supérieur,
• une double enveloppe pour la régulation thermique,
• un contrôle de processus renforcé,
• une montée en échelle pilote.
  

Un réacteur en verre affiche un prix compris entre 5 000 € et 12 000 €.
Cette configuration repose sur une cuve en verre borosilicaté, utilisée pour sa compatibilité chimique avec de nombreux réactifs et pour la visualisation directe du milieu réactionnel. Le réacteur en verre s’emploie principalement pour des réactions menées à pression modérée et à température contrôlée.

Ce type de réacteur intègre fréquemment :

• une double enveloppe pour la régulation thermique,
  
• un système d’agitation mécanique ou magnétique,
  
• des points de connexion pour la mesure de température et le suivi du procédé.
  

Le prix augmente avec le volume utile, la précision de la régulation thermique et le niveau d’instrumentation requis pour le contrôle de la réaction.

Un réacteur en acier inoxydable se situe entre 10 000 € et 25 000 €.
Ce matériau est choisi lorsque les conditions de fonctionnement imposent une résistance mécanique plus élevée, notamment pour des applications à pression de service importante, à température élevée ou en présence de milieux chimiquement contraignants.

Le réacteur en acier inoxydable s’utilise fréquemment pour :

• des réacteurs sous pression,
• des procédés nécessitant une étanchéité renforcée,
  
• des configurations proches de l’échelle pilote.
  

Son prix dépend du niveau de pression admissible, des dispositifs de sécurité intégrés, du système d’agitation et du niveau d’automatisation prévu pour le pilotage du procédé.

Un réacteur haute pression coûte entre 15 000 € et 40 000 €.
Il permet de travailler à des pressions élevées grâce à des dispositifs de sécurité renforcés, une étanchéité spécifique et une instrumentation adaptée au suivi précis de la réaction. Cette technologie impose une conception mécanique dédiée, intégrant soupapes, capteurs et systèmes de contrôle conformes aux exigences réglementaires.

Un réacteur en flux continu se situe entre 15 000 € et 30 000 €.
Il fonctionne avec une alimentation permanente en réactifs et une évacuation simultanée des produits, ce qui permet un fonctionnement stable sur la durée. Ce réacteur continu facilite le passage à l’échelle pilote et nécessite un système de contrôle structuré pour gérer les débits, la température et la pression du procédé.

Le prix d’un réacteur de laboratoire varie de 5 000 € à 40 000 € selon le volume utile exploitable, car ce volume détermine la taille de la cuve, la puissance d’agitation, la capacité de régulation thermique et les contraintes mécaniques associées.

Un volume réduit s’utilise pour des essais exploratoires ou des synthèses unitaires. Un volume plus élevé correspond à des essais prolongés, des montées en charge ou une approche d’échelle pilote, ce qui augmente le coût du matériel et des dispositifs de sécurité.

Le prix d’un réacteur de laboratoire se situe entre 6 000 € et 30 000 € selon la plage de température de fonctionnement, car une température élevée impose des contraintes supplémentaires sur la conception.

Lorsque la température augmente, le réacteur doit intégrer une double enveloppe, une régulation thermique précise, des matériaux compatibles avec les gradients thermiques et une instrumentation capable d’assurer un suivi stable de la réaction. Ces éléments augmentent le coût de fabrication et d’intégration.

Le prix varie de 7 000 € à 40 000 € selon la pression maximale admissible, la montée en pression nécessitant une conception mécanique renforcée.

Un fonctionnement sous pression impose des parois épaissies, une étanchéité renforcée, des soupapes, des capteurs dédiés et des dispositifs de sécurité conformes aux normes de laboratoire. Plus la pression admissible augmente, plus les exigences réglementaires et les coûts associés progressent.

Le prix s’étend de 5 000 € à 25 000 € selon le système d’agitation choisi.
L’agitation mécanique, la motorisation, la vitesse d’agitation et la capacité à traiter des milieux visqueux ou multiphasiques influencent directement le coût. Les systèmes capables de maintenir une agitation stable sur une large plage de viscosité nécessitent des composants plus dimensionnés.

Le prix varie de 6 000 € à 40 000 € selon le niveau d’automatisation.
Un pilotage manuel repose sur des réglages directs et limite l’investissement initial. Une automatisation avancée intègre des capteurs, des systèmes de régulation, la traçabilité des données et l’enregistrement des cycles, ce qui augmente le coût total de possession.

Le prix peut atteindre 40 000 € lorsque la pression maximale admissible impose des exigences réglementaires élevées.
Les obligations liées aux normes, à la documentation technique, aux dispositifs de protection et aux contrôles périodiques influencent directement le budget d’investissement, même pour des équipements destinés exclusivement au laboratoire ou à l’échelle pilote.

Les coûts annexes d’un réacteur de laboratoire représentent en moyenne entre 3 000 € et 15 000 € supplémentaires, selon la configuration retenue et le niveau d’équipement attendu. Ces dépenses viennent s’ajouter au prix d’achat du réacteur et influencent directement le coût total de possession.

Ces coûts annexes incluent notamment :

• l’installation de laboratoire et la mise en service,
• les options techniques et l’instrumentation complémentaire,
• les équipements optionnels liés à la régulation thermique, à la pression ou à l’agitation,
• la maintenance et les pièces d’usure,
• les adaptations nécessaires pour répondre aux normes de laboratoire et aux exigences réglementaires.

Ces postes doivent être intégrés dès la phase de définition du budget afin d’anticiper l’investissement global lié à l’exploitation du réacteur de laboratoire.