Le purgeur thermodynamique utilise la différence de vitesse entre une vapeur sous forme de gaz et un condensât pour fonctionner. En général, cet équipement de robinetterie industrielle, connu sous le nom de purgeur, sépare les gaz des liquides et évacue automatiquement le condensât ou vapeur d’eau condensée.
Le dispositif bloque la vapeur souvent utilisée comme force motrice dans le secteur industriel et laisse passer le condensât. Il minimise ainsi les pertes inutiles de vapeur.
Quel est le prix d’un purgeur thermodynamique ?
Estimation de prix
À partir de 250 euros
Obtenez des devis pour purgeurs thermodynamique
Pour l’achat d’un purgeur thermodynamique, il faut prévoir en moyenne à partir de 250 euros.
Le prix dépend de différents facteurs, tels que :
La marque, dont les plus connues sont Spirax Sarco, Miyawaki, RS, Vanneco, Armstrong, Armaturen, TLV ou encore Pennant.
Le diamètre du disque, de 15, de 20, de 25, de 32, de 40, de 50 ou encore de 65B à 100 mm.
La pression (21, 42, 50, 65 ou même 175 bars)
Le niveau du débit de condensât que le purgeur peut évacuer pendant une certaine durée (440, 590, 630, 735 ou encore 759 kg/h).
L’air et l’eau exercent une pression dans l’orifice d’entrée. Ce faisant, ils soulèvent le disque du siège de soupape. Ils ouvrent le purgeur et s’échappent par l’orifice de sortie.
Étape 2
La vapeur générée par le condensât chaud succède et crée une dépression sous la face inférieure du disque. Par sa grande vitesse de revaporisation, elle crée une zone de pression plus basse sous le disque. Ce qui amène le disque à s’asseoir. La pression de la vapeur dans le capuchon maintient le disque sur le siège de vanne, donc ferme le purgeur.
Étape 3
Le purgeur reste fermé jusqu’à condensation de la vapeur de revaporisation. Au fur et à mesure de la condensation, la pression sur le disque diminue et il recommence à monter pour laisser passer le condensât. Et le cycle recommence.
Comment choisir un purgeur thermodynamique ?
Les exigences de la tuyauterie conditionnent le choix d’un purgeur thermodynamique. De ce fait, le choix en faveur d’un purgeur thermodynamique dépend essentiellement :
Du matériau du corps
De la dimension
Du type de raccordement.
Le choix en fonction du matériau du corps
Le matériau de corps constitue le premier critère à considérer lors du choix d’un purgeur. Il se choisit selon :
La température et la pression maximales de fonctionnement au CDL –pour Condensâte Discharge Location – ou point d’évacuation du condensât
L’environnement immédiat
Des besoins liés à la durée de vie du purgeur.
Il doit aussi passer par l’essai de résistance à la pression et doit aussi répondre aux exigences de pression et de température maximales. Ainsi, les matériaux d’un purgeur doivent répondre aux normes DIN ou ASME.
Pour le corps du purgeur, le couvercle et les autres pièces, on privilégie les matériaux de fabrication, tels que :
La fonte grise
La fonte ductile
L’acier au carbone
L’acier inoxydable.
Le choix en fonction des dimensions
Les dimensions d’un purgeur doit correspondre à celle de la tuyauterie en aval de l’équipement :
Débit maximal
Dimension de la tuyauterie en aval de l’équipement
Moins de 200 kg/h
15 mm
200 à 500 kg/h
20 mm
0,5 à 1 t/h
25 mm
1 à 2 t/h
32 mm
2 à 3 t/h
40 mm
3 à 5 t/h
50 mm
Plus de 5 t/h
65 à 100 mm
Il ne faut jamais choisir un purgeur de dimensions inférieures à celles de la tuyauterie en aval de l’équipement. Cela peut risquer de provoquer des remontées de condensât, ce qui diminue l’efficacité thermique de l’équipement.
Il ne faut pas non plus baser le dimensionnement de la tuyauterie en aval sur les dimensions du purgeur. Il faut plutôt établir ce dimensionnement de façon à limiter les pertes de pression.
Le choix en fonction du type de raccordement
Il existe différents types de raccordement :
Taraudé
À bride
À emboîtement soudé.
Le choix entre ces types de raccordement se fait souvent en fonction des normes nationales ou industrielles ou en fonction des codes et standards de l’entreprise :
Le raccordement taraudé se révèle beaucoup moins cher à l’installation que les deux autres types de raccordement. Cependant, comme il faut visser la tuyauterie, la tuyauterie en aval doit demeurer libre pour faciliter le remplacement du purgeur. Sinon, il faut utiliser un raccord union. Le filetage des raccordements doit répondre aux normes officielles dans le but de maximiser l’étanchéité du joint.
On peut facilement remplacer le raccordement à bride lors d’un nouveau projet, mais il faut préciser les dimensions face-à-face des purgeurs.
Le raccordement à emboîtement soudé présente des difficultés dans le remplacement et l’entretien du purgeur. Il s’avère d’ailleurs plus coûteux que les deux autres types. De plus, le manque de soudeurs qualifiés risque de prolonger le temps d’installation et d’entretien.
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